Construction "Maison Iso Confort"

Avant de remblayer les terres sur l'ensemble de la parcelle, il a également fallu débroussailler le fond du terrain recouvert de hautes herbes ainsi que notre butte de terre, elle aussi totalement enfouie sous le colza (entre autres).

Alors débroussaillage manuel bien évidemment et pas du simple coupage, du déracinage! bah tant qu'à faire!

Cela nous a permis de délimiter au moins le fond de la parcelle. 



C'est à l'occasion du débroussaillage de cette butte que nous avons enfin découvert le lieu de résidence de nos amis escargots qui n'en finissaient pas de grimper sur notre ravalement tout neuf.

En enlevant toutes ces hautes herbes, nous espérons ne plus trouver des dizaines d'escargots ramper et baver sur nos belles façades.



Le nettoyage n'est pas tout a fait fini mais on y voit déjà plus clair!
Et sans ces hautes herbes, la butte de terre parait nettement moins imposante d'un coup.
C'est là que se pose la question: allons nous avoir suffisamment de terres pour recouvrir intégralement notre parcelle?

Nous n'allons par tarder à le savoir... 





Suite des évènements: l'équipe est réunie pour une grosse journée. Nous n'allons pas nous plaindre aujourd'hui des nuages présents au dessus de nos têtes! Un peu de fraîcheur pour une journée de remblai des terres, ce n'est pas pus mal!

Débutons donc le remblayage des terres: la journée va être longue, trés longue.

Alors c'est parti! 
Le matériel est également de la partie!

Une nouvelle grosse bête rouge est arrivée sur le chantier: une chargeuse !
      

C'est elle (et son conducteur) qui vont déposer les terres par ci par là sur le terrain, les répartir grossièrement.

Intervient ensuite la mini pelle 1.5T qui se charge quant à elle, de répartir plus uniformément ces terres,



Et enfin, le finish avec crocs, rateaux et pelles : on égalise le niveau de terre.

Nous avons la chance que nos voisins aient un surplus de terre végétale sur leur terrain et qu' ils nous l'offrent généreusement. D'un côté, on les débarasse et nous, ça nous arrange: tout le monde y trouve son compte (Merci Mr et Mme D.)

Après avoir répandu l'intégralité de notre butte de terre et un peu (voire beaucoup) de celle du voisin, voici le résultat:



Et c'est là qu'on s'est dit: "on en a bavé ce jour là, la journée a vraiment été longue mais que ça en vaut vraiment la peine"; nous découvrons enfin, sous le les derniers rayons de soleil de la journée, les dimensions finales de notre parcelle. Wouah! On est ravis! 

Alors il ne faut pas regarder de trop prêt bien entendu, c'est bosselé de partout ! mais demain c'est nivellement du terrain justement.

Alors tous et toutes à vos pelles, crocs et rateaux et c'est repartit pour un tour!

Arrivée d'une nouvelle petite bête: le motoculteur. il vient nous débarasser des grosses mottes de terre et nous fait remonter les cailloux (ah! nos amis les cailloux!).

 

Ce jour là la chaleur est intenable! après déjeuner, en plein soleil, c'est impossible de tenir! Les pauses sont plus fréquentes que d'habitudes. le rythme est moins soutenu.


Des litres de boisson (eau bien entendu) vont descendre à grande vitesse!


Même le matériel est à l'arrêt:
 

Seul un membre de l'équipe résiste et trouve le courage de monter un petit muret de pierres en façade sud.

Alors oui, on en a bavé mais les photos parlent d'elles-mêmes: le résultat est là:

 

Allez on attaque le dernier jour de travail: nivelage terrain oblige:
C'est parti, tout le monde à sa pelle, sa binette, son rateau et sa brouette!

Nivelage et bien entendu, ramassage de cailloux, encore et toujours!!

 
Chacun son petit carré de terre et c'est parti dans la joie et la bonne humeur!
Et on ne soupire pas, on prend du plaisir !!! 

En tout cas, certains signes ne trompent pas: il est grand temps pour tout le monde que les travaux touchent à leur fin.
Un constat s'impose: les troupes ont un grand besoin de repos!!! 

Nous souhaitions installer un récupérateur d'eau (RE) pour une seule et bonne raison = faire des économies. 

Alors oui c'est le gros effet de mode, la tendance du moment mais au final, vu le coût de l'installation, ce sera bien utile et rapidement rentabilisé.

Avons recherché la solution la moins chère et nous sommes tournés vers une fosse septique en béton de 3000 L
(moins de 500 euros). 

Pourquoi le béton?
Car tout d'abord une fois de plus c'est moins cher à l'achat et de plus, nous avions souvent entendu dire qu'une fosse en plastique aurait tendance à remonter une fois vide. 


Parlons installation!

Avons, comme pour la tranchée des eaux usées, opéré un léger traçage au sol du futur emplacement du RE qui se situe logiquement dans la lignée même du puisard (plus simple en terme d'installation et au moins dans quelques années, on saura où trouver notre puisard et notre RE).



Les choses sérieuses vont pouvoir commencer: la 8T est prête à creuser une fosse qui accueillera un RE de 2.50M de long sur 1.30M de large pour une hauteur de 1.40M.

Cela a pris environ 3 heures: en effet, ça peut paraître un peu long mais nous ne sommes pas des professionnels en matière de conduite d'engin (quoique notre équipier conducteur des différents engins sur le chantier ne s'est pas mal débrouillé tout de même = Merci James!!) et une fois n'est pas coutume rappelons que la couche de calcaire du sous sol est conséquente.








En prévision de l'installation d'une future pompe pour le RE, avons passé un fourreau dans le vide sanitaire dans lequel ont été passés à la fois un fourreau vert pour les futurs branchements et un tuyau plymouth qui sera relié à un robinet de puisage.



Un bon tapis de sable a été déversé au fond de la fosse afin que le RE se cale de lui même à la pose.

Le trou est désormais prêt à accueillir le RE que voici, livré sur le chantier.



On retient notre souffle pendant la descente du RE...







Et voici le résultat:
 

Avons enfin déposé une réhausse sur chaque trappe du RE pour en faciliter l'accés, avons remblayé de sable...

 

...puis ajouté une couche de remblai avant le remblai des terres final.

 

Pour commencer, avons dû remettre un peu d'ordre dans le fossé situé en pignon Est de la maison. 

Vu le tas de déchets entassés sur les bas côtés de la maison, on y voyait pas trés clair. 

Entre les plaques de béton coulé par le maitre d'oeuvre (sympa), les parpaings, les tas de ravalement séché, les débris d'ardoises, les morceaux de bois, de pvc, de placo sans oublier tous les déchets des repas des ouvriers

et j'en passe... bref ! Que du bonheur!

Une fois le tout déblayé, on entrevoit enfin les fourreaux de raccordement posés par le maitre d'oeuvre: 

Nous avons décidé d'y ajouter:

- un fourreau rouge supplémentaire pour le GAZ (on ne sera pas au gaz mais au cas où c'est bien d'avoir le fourreau prévu), 

- et 2 fourreaux verts qui resteront en attente (pour par exemple, un branchement de portail motorisé ou un interphone ou même un éclairage extérieur supplémentaire).

Avons ensuite creusé la tranchée destinée à accueillir tous ces fourreaux qui courrent du pignon jusqu'aux compteurs et coffrets de raccordement. 

Avons creusé cette "petite" tranchée avec la mini pelle 1.5 T (on se permet d'employer le terme "petite" car à côté de la tranchée des eaux usées, c'était un jeu d'enfant !) 

Précisons bien entendu qu'il a fallu finioler à la pelle: bah oui! sinon c'est pas drôle et c'est trop facile!!

Une fois la tranchée creusée, avons nettoyé l'intérieur du compteur d'eau ainsi que le regard PTT qui était rempli d'eau (l'évacuation était bouchée alors forcément!). 

Une fois nettoyé, avons remis tout ce petit monde de niveau, calage au sable oblige. 

Vient ensuite le moment du raccordement de nos fourreaux:

Avant toute chose, précisons qu'il a fallu se rendre dans le vide sanitaire pour vérifer l'état des fourreaux passés par notre maitre d'oeuvre (certains se souviendront de cette visite tellement agréable). 

Avons passé les fourreaux un à un et avons bien veillé à ce que le métrage de fourreau nécessaire ressorte bien à l'intérieur du garage pour les futurs branchements.

Voici d'ailleurs un des fourreaux en attente (enroulé en vert); le second en attente étant un peu plus haut dans la tranchée (Cf photo précédente).